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2009 | FRANCE, BELGIQUE, PAYS-BAS, ALLEMAGNE

Voyage
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Plus d'infos
  • Distance du parcours :
    > Paris-Bruxelles : 305 km
    > Bruxelles-Amsterdam: 218 km
    > Bruxelles-Cologne: 227 km
  • Nom du train : Thalys

La signature du traité européen de Maastricht, en 1992, a facilité les échanges entre les pays et encouragé la construction d’infrastructures communes. Dès 1996, dopé par le succès du TGV français, Thalys a redessiné le paysage ferroviaire transeuropéen. En reliant la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, le train à grande vitesse a favorisé la construction d’un vrai réseau continental. Soutenue par un projet européen puissant, Paris- Bruxelles a été la première ligne à grande vitesse transfrontalière du monde. La capitale belge est devenue depuis une plaque tournante pour le trafic à grande vitesse entre Paris, Londres, Anvers, Amsterdam, Liège et Cologne. Une formidable prouesse technique pour Thalys, dont les équipements ultra-performants permettent de circuler dans quatre pays européens aux standards électriques différents.

Au départ de Paris

Le canal Saint-Martin n’est pas loin. Passage obligé pour les amateurs de street art, ses espaces ombragés, ses écluses et ses passerelles romantiques en font une des promenades préférées des Parisiens. Tout comme Montmartre, avec ses librairies d’art, ses boutiques de créateurs et ses cafés pittoresques qui lui confèrent une atmosphère unique, immortalisée dans le célèbre film Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain. Voisine de la gare de l’Est, d’où partent les trains à grande vitesse vers Strasbourg, la gare du Nord est la plus grande gare d’Europe. Chaque jour y affluent plusieurs centaines de milliers de voyageurs, qui se rendent à Lille, en Angleterre, en Belgique ou aux Pays-Bas. Bâti dans le style d’un palais néo-classique, l’édifice ferroviaire arbore une façade majestueuse, dont les statues monumentales illustrent les grandes villes du nord de l’Europe.

Plusieurs fois rénovée pour répondre à la croissance du trafic, la gare subit actuellement une profonde transformation en vue des Jeux olympiques de 2024. Ses espaces vont être réaménagés, et sa surface triplée avec l’ajout d’une aile au bâtiment historique. Exceptionnelle par sa taille et la diversité des services offerts, qui n’auront pas tous un lien direct avec le train, la gare du Nord sera une véritable « ville » dans la ville. La nouvelle structure, lumineuse et transparente, abritera un centre commercial, des boutiques, des espaces de restauration et de coworking, mais aussi une salle de concert. Sur le toit de la nouvelle aile, autour de terrasses arborées, une piste de trail d’un kilomètre de long va être aménagée pour les joggeurs.

Des lignes transfrontalières

Les difficultés liées à la création d’un réseau ferroviaire européen ont été nombreuses. Les réseaux nationaux sont disparates, les systèmes d’alimentation en énergie électrique et de signalisation sont différents, tout comme la technologie des installations fixes et les règles d’exploitation. De même, la circulation ferroviaire est à gauche en France et en Belgique, mais à droite aux Pays-Bas et en Allemagne. En septembre 1993, la ligne Paris- Lille, premier maillon d’une ouverture du trafic vers Londres et Bruxelles, est achevée, reliant les deux villes en cinquante-neuf minutes. Trois ans plus tard, les premières rames Thalys sont mises en circulation entre la gare du Nord et Antoing, peu après la frontière belge.

La Belgique entreprend alors de prolonger la ligne à grande vitesse jusqu’à Bruxelles, tout en réalisant son propre réseau national. La ligne Paris-Bruxelles est achevée en 1997, tandis que débute la modernisation de la ligne Bruxelles-Cologne avec la création de sections à grande vitesse : Louvain-Ansen en 2002, Chênée-Hergenrath en 2009. Cette année-là, les Pays-Bas entrent à leur tour dans le réseau à grande vitesse, avec l’inauguration de la ligne Anvers-Amsterdam.

Connexion nord-sud

En 1994, la LGV Nord-Europe est associée à un vaste projet de desserte de la France. Une ligne à grande vitesse est réalisée à l’est de Paris, pour contourner la capitale et relier ainsi directement Bruxelles à Lyon ou à Marseille. Deux gares d’importance sont construites pour l’occasion : Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV et Marne-la-Vallée-Chessy, porte d’accès au parc Disneyland Paris. Ainsi, le Thalys Soleil relie l’été Amsterdam, Cologne et Bruxelles à Marseille, et le Thalys Neige, aux Alpes en hiver (Chambéry, Albertville, etc.).

Paris-Bruxelles, le voyage

De la gare du Nord, le Thalys quitte la capitale, traverse sa banlieue nord, et s’éloigne en évitant avec discrétion les grands massifs forestiers de Chantilly, Halatte et Ermenonville. Il franchit le viaduc de Verberie, nom devenu célèbre depuis la découverte archéologique de la plus grande ferme gauloise d’Europe. La ligne longe l’autoroute du Nord. À mi-chemin entre Amiens, réputée pour sa cathédrale aux proportions parfaites, et Saint-Quentin aux jolies façades Art déco, s’élève la gare de Haute- Picardie. Le Thalys file sur le plateau de Santerre, riche région agricole, et enjambe la Somme. Par la fenêtre défilent les petites maisons de briques rouges sagement alignées. La ligne passe au sud de Lille, ville de culture séduisante aux façades flamandes colorées, aux marchés animés et à la joie de vivre contagieuse. Le Thalys franchit la frontière franco-belge et poursuit sa route au sud de Tournai, célèbre pour les cinq clochers de sa cathédrale. Il emprunte le viaduc d’Antoing au-dessus de la vallée de l’Escaut, puis le long viaduc d’Arbre. Il décélère alors et rejoint la gare de Bruxelles-Midi, au coeur de la Belgique.

De Bruxelles vers Amsterdam

Anvers est la dernière grande ville avant la frontière néerlando-belge. Avec son escalier monumental, sa coupole tapissée de cuivre et sa verrière majestueuse, la gare spectaculaire évoque un palais fortifié. Le Thalys entre aux Pays-Bas et file au coeur de la région de Hoekse Waard. Sous des cieux immenses, le pays est constellé de rivières et de polders, terrains conquis sur la mer. Au printemps, les champs se couvrent de tulipes, et par grand vent, les ailes des moulins se déchaînent. Rotterdam Centraal fait partie de ces nouvelles gares ultramodernes et élégantes. Elle a d’ailleurs été primée aux Brunel Awards 2014 qui distinguent les plus belles réalisations ferroviaires. De l’autre côté de la Meuse, le port s’anime nuit et jour du va-et-vient incessant des porte-conteneurs. Après avoir franchi un viaduc de 6 kilomètres surplombant des terres inondées, le train s’enfonce dans un long tunnel qui préserve la belle réserve naturelle de Leiderdorp, le « coeur vert » des Pays-Bas. Le Thalys fait une halte à Amsterdam-Schiphol, l’aéroport, et achève sa course en entrant au coeur d’Amsterdam.

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De Bruxelles vers Cologne

Après avoir traversé Bruxelles par un tunnel, le train poursuit sa route, sans arrêt à la gare du Nord, ni à celle de Schaerbeek, connue aujourd’hui pour abriter le musée ferroviaire Train World. Pas d’arrêt non plus dans la ville universitaire de Louvain. Le Thalys quitte la ligne classique pour la ligne à grande vitesse, et s’engage bientôt sur le long plan incliné vers la vallée de la Meuse. Nous voici à Liège, la Cité ardente. L’architecture aérienne de la gare des Guillemins, conçue par Santiago Calatrava, est spectaculaire. La Meuse franchie, le Thalys grimpe, par le long tunnel de Soumagne, sur le plateau de Herve. Peu après avoir emprunté un viaduc à la belle couleur rouge, il entre en Allemagne. De la très classique gare d’Aix-la-Chapelle, une promenade suffit pour gagner la vieille ville et ses secrets : la chapelle octogonale de Charlemagne incorporée dans la cathédrale gothique, les vestiges romains, l’hôtel de ville à deux beffrois… Puis le paysage de plaine domine. Laissant de côté les exploitations de lignite à ciel ouvert, le Thalys entre dans la vaste agglomération de Cologne.

→ Aix-la-Chapelle et sa cathédrale, Allemagne.

En France, l’enjeu du tracé

La construction de la ligne à grande vitesse Nord-Europe, entre Paris et la frontière belge, n’a pas rencontré de difficulté majeure. En revanche, l’histoire de son tracé est épique ! Dès l’origine du projet, les deux régions du nord de la France concernées par le passage du train à grande vitesse se disputent le parcours. La Picardie propose une ligne qui passe au plus près de sa capitale, Amiens, tandis que le Nord-Pas-de-Calais préconise un itinéraire qui traverse l’agglomération de Lille. Ce dernier tracé est choisi, car il a l’avantage de longer l’autoroute du Nord existante et de préserver ainsi les grandes forêts de l’Oise. La ville d’Amiens reçoit une compensation : la création d’une desserte, la gare de Haute-Picardie, située à quarante-cinq kilomètres d’Amiens, distance aisément parcourue par la route. Son implantation en plein champ lui vaut, de la part de ses détracteurs, le surnom de « gare des betteraves ». Elle s’avérera avec le temps très utile, car ici s’arrêtent les TGV qui contournent Paris pour aller à Lyon, Marseille ou Bordeaux. Lille se bat aussi pour imposer une gare en centre-ville, et non à dix kilomètres de là, comme le projet le prévoit. Les autorités lilloises l’emportent, d’autant plus facilement que la ville a réservé depuis des années des terrains pour permettre sa traversée en train et l’aménagement d’une nouvelle gare… Lille-Europe voit le jour en 1994, après de grands travaux réalisés pour faire passer la ligne en souterrain. La LGV Nord-Europe est bien intégrée dans le paysage. Située dans une zone de migration de grands animaux, elle est jalonnée de passages pour cervidés, chevreuils et sangliers, construits à des endroits stratégiques.

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Belgique, Pays-Bas, Allemagne : à chacun ses défis

La densité urbaine des terrains traversés en Belgique et les difficultés d’interopérabilité entre pays ont considérablement compliqué les travaux. Il a fallu surmonter les incompatibilités des systèmes de signalisation et d’alimentation électrique, adapter les centres de maintenance, automatiser tous les postes de contrôle. Soucieuse d’économiser l’énergie, la Belgique a installé panneaux solaires et éoliennes à proximité des emprises ferroviaires. Pour accueillir la grande vitesse, la gare de Bruxelles-Midi, grand noeud de communication desservant l’Europe, a été entièrement modernisée. Un viaduc de 450 mètres de long permet au Thalys de franchir les voies principales avant d’y entrer. Mais le plus grand chantier a été celui de la transformation de la gare d’Anvers, perle de l’architecture ferroviaire.

Terminus à l’origine, elle est devenue une étape incontournable sur l’axe Paris-Amsterdam. Un tunnel à deux voies a été creusé sous la ville à 45 mètres de profondeur et deux niveaux de voies supplémentaires ont été ajoutés sous un bâtiment datant du XIXe siècle ! La branche Est du réseau LGV belge s’est équipée progressivement pour recevoir les rames Thalys. Entre Bruxelles et Louvain, les deux voies existantes ont été doublées, les voies centrales étant réservées aux trains à grande vitesse roulant à 220 km/h. La ligne à grande vitesse de Louvain à Ans (61 kilomètres) rejoint la voie classique modernisée jusqu’à Liège. Entre Liège et la frontière allemande, le tronçon à grande vitesse (42 kilomètres) a connu un chantier complexe. Le relief accidenté et les zones karstiques propices aux affaissements ont entraîné la construction d’ouvrages d’art impressionnants. Le Thalys traverse notamment le tunnel de Soumagne (6,5 kilomètres) et franchit le viaduc de Battice (1 300 mètres) – édifié pour supporter des secousses sismiques fréquentes par le passé dans la région. De belles découvertes archéologiques ont vu le jour grâce à ces chantiers : un campement néanderthalien sur le site de Remicourt datant de 80 000 ans, et une villa gallo-romaine du Ier siècle à Hoegaarden-Goudberg. D’Aix-la-Chapelle à Cologne, la ligne classique a été rénovée. Les Thalys y circulent entre 160 km/h et 250 km/h selon les sections. Aux Pays-Bas, un tiers du pays se trouve sous le niveau de la mer, et les terres façonnées par l’homme ont été mises en valeur grâce à des digues et des drainages. On imagine la complexité d’une ligne à grande vitesse. D’importants travaux de terrassement ont été nécessaires pour franchir des régions aux sous-sols imbibés d’eau, d’autant plus complexes qu’il a fallu consolider les fondations de la ligne en cas de variation du niveau de la mer.

Une compagnie européenne

La naissance d’un réseau européen a favorisé le développement d’une compagnie ferroviaire européenne. Thalys, à l’origine (en 1995) un consortium entre la France, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, s’est transformé en 2015 en une entreprise ferroviaire indépendante de plein droit avec une licence et un certificat de sécurité. Elle a franchi le cap des 7 millions de voyageurs en 2017.

→ Deux rames Thalys de série différente sur les quais de la gare du Nord à Paris.

Thalys, l'Européen

Le mythique Trans Europ Express (TEE) connu sous le nom de « l’Étoile du Nord », a incarné quarante ans durant le luxe, la rapidité et le confort des voyages internationaux. Son descendant, le Thalys, lui doit son élégante livrée rouge − symbole de puissance − et grise. Ce train, une merveille technologique, roule à 300 km/h, et réussit ainsi le pari d’être le premier train à grande vitesse capable de traverser plusieurs pays d’Europe. Il emprunte quatre réseaux ferrés différents et est équipé de tous les systèmes de signalisation, de sécurité et de tensions électriques.
Plus qu’une marque, Thalys est un symbole européen. Son logo – un profil humain coiffant une lance – évoque la vitesse, la modernité, le confort. Ses couleurs spécifiques, rouge et gris, ont été choisies par le cabinet belgo-néerlandais Total Design, pour les distinguer de celles du TGV français. On lui doit aussi la décoration intérieure et le tissu rouge des sièges. Avec ce train, un nouveau service est né. À quai comme à bord, des agents en uniforme bleu marine relevé d’une touche de couleur violet ou fuchsia, sont présents aux côtés des voyageurs, et veillent au bon déroulement du voyage. D’ailleurs, les trois classes du Thalys se différencient par leur service. La Standard est la moins chère ; la Comfort offre des sièges plus confortables et spacieux et facilite les modalités d’échange et de remboursement ; la Premium propose un service de repas à la place, la distribution de journaux internationaux et un accès au Thalys Lounge dans les grandes gares. À l’arrivée du train, conducteur, managers de trains, personnel d’escale et hôtesses en « bibi » saluent sur les quais les voyageurs qui descendent.
Thalys axe sa communication sur son lien culturel entre les capitales européennes, sur son rappel des emblèmes de chaque pays : la tour Eiffel, l’Atomium, les tulipes. Pour anticiper la concurrence à venir, la société Thalys a fait circuler, en 2016, les premières rames de sa filiale low cost Izy, sur la ligne Paris-Bruxelles.

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Bruxelles

Ville internationale, capitale de l’Europe abritant la plupart des institutions de l’Union européenne, Bruxelles parle toutes les langues, cultive l’art de vivre et la décontraction. Sa Grand-Place aux façades harmonieuses, coeur battant de la ville, suscite une émotion esthétique. Tout comme, dans un autre genre, l’Atomium, symbole futuriste de la ville présenté à l’Exposition universelle de 1958. L’architecture disparate des quartiers de Bruxelles étonne autant que les grands jardins dissimulés dans la ville et l’abondance des parcs. Thalys a renforcé la place de la capitale belge au coeur de l’Europe. En témoigne le quartier européen qui accueille le Parlement et les principaux centres de décision européens, mais également des places animées, des musées de qualité et des espaces verts reposants.

Amsterdam

La capitale néerlandaise est née sous le signe de la douceur de vivre. On se perd avec joie dans le labyrinthe ordonné de ses canaux ombragés, enjambés de ponts en dos d’âne. On découvre à vélo les ruelles secrètes et les richesses de son architecture audacieuse, on s’attable dans ses vieux cafés à l’ambiance conviviale. Berceau de Van Gogh, Rembrandt ou Vermeer, Amsterdam est aussi la quatrième ville d’affaires d’Europe et le coeur financier du pays. L’arrivée du Thalys n’a pas perturbé la ville à la topographie complexe, sillonnée de canaux et de voies d’eau, car sur les derniers kilomètres, le train emprunte les voies classiques existantes. La gare d’Amsterdam, à l’architecture néo-gothique, toute en brique, est une plateforme intermodale particulièrement performante : vélos, bus et tramways fourmillent et saturent tout l’espace, pour le bonheur des voyageurs qui trouvent toujours une solution pour leurs déplacements.

Cologne

Tout de suite après le large pont métallique Hohenzollern franchissant le Rhin, le Thalys s’immobilise sous l’immense verrière de la gare principale, au milieu du ballet incessant des trains poursuivant leur chemin vers de nouvelles destinations : Düsseldorf, Essen, Dortmund… L’incontournable cathédrale, emblème de la ville, est à deux pas. Cologne est une ville accueillante et culturelle, avec ses églises, ses musées archéologiques et artistiques, ses spécialités – l’eau de Cologne et la bière −, son quartier de jeunes créateurs et son université. Les gourmands ne manqueront pas l’appétissant musée du chocolat. Noël est une des plus belles périodes pour visiter Cologne. Sept marchés illuminent la ville, autour de la cathédrale, dans la vieille ville, sur le port ou devant le château historique.

L’effet Thalys

La constitution des lignes à grande vitesse Paris-Bruxelles-Amsterdam, Bruxelles-Cologne ou Bruxelles-Londres, a permis de créer un réseau ferroviaire européen à grande vitesse sans précédent. Bruxelles a été le premier hub européen à être relié à quatre métropoles majeures : Francfort (par Liège et Cologne), Londres, Amsterdam et Paris.
Thalys a favorisé les échanges au sein du territoire européen et beaucoup de fonctionnaires font le déplacement d’un pays à l’autre. Reliant Paris et Bruxelles en une heure trente, et Bruxelles et Cologne en une heure cinquante, le Thalys a remplacé l’avion.
Ces liaisons transeuropéennes ont boosté le tourisme, d’autant que ce train à grande vitesse arrive directement dans les centres-villes néerlandais et allemand. L’aéroport de Schiphol, aux Pays- Bas, qui dispose de sa gare sur la ligne à grande vitesse, a accru la puissance de son hub international. Afin de faciliter les voyages transfrontaliers en Europe, Railteam, un accord de coopération entre sept pays européens a été créé en 2007. L’achat des billets est simplifié, l’information des voyageurs est multilingue, les correspondances sont adaptées, et les voyageurs fréquents disposent de salons d’affaires dans toutes les grandes villes.


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